LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
oigner les IST - Conseils
La grande majorité des infections sexuellement transmissibles (IST) sont des affections sans gravité lorsqu'elles sont connues et traitées à temps.
Des règles simples permettent de diminuer leur propagation et favoriser leur guérison.
Il est indispensable de retenir :
- La majorité des IST ne guérissent pas seules.
- L'automédication est déconseillée dans le contexte des IST.
- Tout traitement prescrit par votre médecin doit être pris jusqu'au bout.
- Il est indispensable de prévenir votre ou vos partenaire(s)
Les IST ne guérissent pas seules
Il existe des traitements efficaces contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Ces traitements évitent la propagation et stoppent l'évolution de la maladie.
Négliger une IST, c'est prendre le risque de complications parfois difficiles à traiter et de séquelles parfois extrêmement handicapantes (douleurs abdominales chroniques, stérilité...).
L'automédication est déconseillée
Il est impératif de consulter un médecin afin d'obtenir le traitement adapter à la maladie mais également à son propre cas.
Ne jamais utiliser de pommade, de désinfectant ou d'antibiotiques sans avis médical.
Respecter la durée du traitement prescrit
Il faut impérativement respecter la dose et la durée du traitement prescrites pour se soigner efficacement.
Un surdosage pourrait comporter de risques d'intolérance au médicament.
Un sous-dosage ou une durée trop courte de traitement pourrait être inefficace sur la maladie et favoriser le développement de résistances bactériennes ou virales.
Pendant le traitement utiliser toujours un préservatif avec votre partenaire.
Avertir le ou les partenaires de son infection
Il est essentiel que votre ou vos partenaires se fassent dépister et traiter afin de limiter les risques de réinfection entre vous.
Avertir son ou ses partenaires est également un geste de santé publique qui permet de diminuer la propagation des infections sexuellement transmissibles dans la population.
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 29 janvier 2015
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