Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 24 juillet 2013.
 
Références Bibliographiques:
- American Journal of Obstetrics and Gynecology, May 2005.
- "Births Do Not Rise During Full Moon: Study" - http://www.medicineonline.com/news
 
En 2005, une équipe de la "Mountain Area Health Education Center", à Asheville en Caroline du Nord, a étudié plus de 500 000 naissances ayant eu lieu entre 1997 et 2001, sur un total de 62 cycles lunaires et en prenant en compte les 8 phases de ce cycle.
 
C'est l'American Journal of Obstetrics and Gynecology qui rapporte les résultats de cette étude et les conclusions des auteurs :
 
- Il n'y aurait aucune corrélation entre pleine lune et augmentation du nombre d'accouchements.
Shelley L. Galvin, co-auteure de cette étude confie à Reuters Health : "Même s'il peut être amusant pour une future mère de chercher la date de la pleine lune la plus proche de son terme pour tenter de prévoir la naissance de son bébé, elle aura autant de chance de tomber juste qu'en lançant une fléchette sur un calendrier."
 
- Il n'y aurait pas de corrélation entres les phases de la lune et la durée et les complications rencontrées pendant le travail
Toujours selon Shelley L. Galvin : "Nous ne savons pas vraiment ce qui commence le processus de travail, mais ce que nous savons c'est, qu'il n'a probablement rien à voir avec les phases de la lune"
 

D'autres chercheurs ont mené a bien des études similaires, comme l'équipe de l'hôpital de Long Island à New York en 1998 ou des médecins indiens (parus dans l'Indian Journal of Public Health) en avril 2012. Ces deux études ont également confirmé l'absence de lien apparent entre le déclenchement du travail, et la pleine lune.
Plus de naissances lors de la pleine lune : mythe ou réalité?
Qui n'a jamais entendu dire que l'activité de la lune avait des répercussions sur l'accouchement, et plus particulièrement que le nombre de naissances augmente lors d’une lune pleine?
 
Face à cette croyance mondiale, des chercheurs américains ont tenté de démêler le vrai du faux.
L'Actualité Médicale
 
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 21 novembre 2012.
 
Références Bibliographiques:
- Agence France Presse, Les oméga 3 limitent le risque de dépression postpartum, Jean-Luc Nothias - le 16/11/2012, Le Figaro santé.
Ainsi Gabriel Shapiro explique :«La littérature scientifique démontre qu'il pourrait exister une corrélation entre la grossesse, les oméga 3 et les réactions chimiques permettant à la sérotonine, une molécule qui régularise l'humeur, d'être transmise à notre cerveau» .
Or, nous savons que le niveau d'oméga 3 diminue chez la mère durant sa grossesse et reste bas au moins jusqu' à six semaines après la naissance de l'enfant.
Tout en restant prudent, et en précisant le caractère préliminaire de cette étude, Gabriel Shapiro ajoute «Certaines femmes pourraient donc gagner à augmenter leur apport en oméga 3 aux niveaux recommandés»
Des oméga 3 contre la dépression postpartum
 
Un taux trop bas d'oméga 3 chez la jeune maman être en cause dans le déclenchement de la dépression postpartum (DPP) selon une étude menée par Gabriel Shapiro, de l'Université de Montréal et du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine.
 
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 30 septembre 2012.
 
Références Bibliographiques:
- Commission de Transparence, Réévaluation des contraceptifs oraux de 3ème génération, 2007, Haute Autorité de Santé.
- S Jick et al., Risk of non-fatal venous thromboembolism in women using oral contraceptives containing drospirenone compared with women using oral contraceptives containing levonorgestrel: case-control study using United States claims data, 2011, British Medical Journal.
- Ministère des affaires sociales et de la Santé, 20 septembre 2012, Communiquées, Fin du remboursement des pilules de 3e génération à compter du 30 septembre 2013
- Agence France Presse, Fin du remboursement des pilules de 3e génération, 19/09/2012, Le Figaro santé.
Le ministère de la santé baserait sont jugement sur une étude publiée en octobre 2011 dans le British Medical Journal qui révèle que le risque de thrombose veineuse (phlébite ou embolie pulmonaire) est deux fois plus élevé sous une pilule de 3ème génération que sous une 2ème génération, et 5 fois plus élevé que sans contraceptif hormonal. Les accidents se produisent généralement pendant les six premiers mois de prise.
Bernard Delorme, responsable de l'information à l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) se veut rassurant et relativise ces résultats : «En valeur absolue, le risque reste relativement faible: il est, par exemple, inférieur au risque de thrombose lié à une grossesse, relativise.»
 
Mais depuis 1995, ces pilules sont pointées du doigt. Une série d'études internationales montre une augmentation du risque d'embolie pulmonaire et de phlébite alors que les bénéfices asociés, eux, n'ont jamais été démontrés.
C'est donc dans le doute, la Haute Autorité de santé recommande depuis 2007 de les proposer seulement en cas de mauvaise tolérance d'un contraceptif de deuxième génération.
Malgré cette restriction, les médecins ont continué à les prescrire et ce, pour une raison simple : "Aujourd'hui, un retour en arrière est difficile, car une femme habituée à une pilule ne veut pas changer» relate le Dr Sophie Eyraud, présidente de l'association nationale des centres de contraception.
Autre argument avancé par certain spécialiste : «Dans la pratique clinique quotidienne, nous constatons une réelle amélioration pour la peau avec ces contraceptifs, plaide de son côté le Dr Juliane Berdah, gynécologue. Un déremboursement risque de pénaliser des femmes qui n'ont pas les moyens de se les payer».
Pilule de 3ème Génération : La fin du remboursement
 
Lancées dans les années 1980, remboursées depuis 2009, les pilules de 3ème génération ne seront plus remboursées à compter du 30 septembre 2013. Ce type de pilule qui, à leur lancement, étaient censées être aussi efficaces que les contraceptifs de deuxième génération, sans leurs effets indésirables (acné, prise de poids, saignements, etc.) ont aujourd'hui un rendu finalement  jugé comme «insuffisant» selon le ministère de la Santé.
Le rôle crucial des professionnels de santé :
 
"Les professionnels de santé ont du mal à adapter leurs pratiques et leur formation est un enjeu essentiel"
 
En effet, pour exemple,  alors que la Haute autorité de santé (HAS) a précisé en 2004 que le stérilet pouvait être utilisé à tous les âges, que la femme ait eu ou non des enfants, l'enquête Fecond nous précise que 54% des femmes interrogées en 2010 considèrent que le stérilet n'est pas indiqué chez une femme sans enfant. Et selon les auteurs :  "Ce pourcentage s'élève à 69% chez les gynécologues et 84% des généralistes" en 2011 !!!
 
La méthode du "retrait" ou la méthode des températures, et leurs taux d'echec entre 20 et 30%, sont malheureusement stables depuis 2000 et concernent aujourd'hui 6,2 % des femmes.
 
Enfin, environ 3% des femmes n'utilisent pas de contraception du tout alors qu'elles ne souhaitent pas être enceintes !!!
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 24 septembre 2012.
 
Références Bibliographiques:
- Agence France Presse, Contraception: une baisse inédite de l'utilisation de la pilule en France, 11 septembre 2012
- N. Bajos et al., La contraception en France : Nouveau contexte, nouvelles pratiques?, Numéro 492, septembre 2012 - Population et société.
Les femmes et la contraception en France:
 
La pilule reste aujourd'hui la méthode de contraception la plus utilisée en France : 1 femme sur 2 entre 15-49 ans l'utilisait en 2010. Mais, selon l'enquête Fecond, depuis le début des années 2000, la proportion d'utilisatrices de pilule a légèrement diminué (- 4,6 %).
 
Cette baisse est le plus souvent compensée par l'adoption des nouvelles méthodes hormonales :
- implant (2,6 % des femmes de 15-49 ans)
- patch contraceptif (0,4% des femmes de 15-49 ans)
- anneau vaginal (1,0% des femmes de 15-49 ans)
 
Cependant pour les 18-24 ans et notamment les moins diplômées d'entre elles, l'abandon de la pilule ne se fait pas toujours au profit d'une autre contraception hormonale :
- Chez les 18-19 ans, la baisse (- 4,4 %) s'accompagne d'un recours plus fréquent au préservatif,
- Chez les 20-24 ans, la baisse (- 10,4 %) n'est qu'en partie compensée par le recours aux nouvelles méthodes hormonales (+ 5,1 %).
 
- Au contraire des plus jeunes, les 25-29 ans compensent largement la baisse d'utilisation de la pilule (- 5,8 %) par celle des nouvelles méthodes hormonales (+ 6,9 %).
 
A propos des autres méthodes de contraception:
- le recours au stérilet continue à diminuer légèrement
- l'utilisation du préservatif comme contraceptif progresse encore.
Pilule: le recul inédit de son utilisation en france
 
Même si la pilule reste la principale méthode de contraception en France, son usage a diminué depuis une dizaine d'années, et ce pour la première fois depuis sa légalisation en 1967.
C'est ce que nous rapportent les premiers résultats de l'étude Fecond Inserm-Ined.
 
 
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 28 août 2012.
 
Références Bibliographiques:
SS Adams  et al., Fear of childbirth and duration of labour: a study of 2206 women with intended vaginal delivery. august 2012, British Journal of Obstetrics and Gynecology.
Les dimensions et la forme du bassin, le poids du nouveau-né ainsi que la qualité en durée et intensité des contractions utérines sont des éléments déterminants de la durée de l'accouchement. Le fait d'accoucher pour la première fois ou l'utilisation de la péridurale sont 2 facteurs indépendants incriminés dans l'allongement de la durée du travail.
Or il est clairement démontré qu'un travail long est associé à une augmentation du taux de césariennes, d'extractions foetales par forceps et d'hypoxies du nouveau-né (nouveau-né en état de manque d'oxygène).
La découverte d'autres éléments à l'origine de l'allongement de la durée du travail est donc une voie de recherche importante dans le but de diminuer le taux de césariennes, d'extractions par forceps et d'hypoxies néonatales.
 
5 à 20 % des femmes auraient peur de l'accouchement selon différentes études. Cette peur à l'origine d'une augmentation des taux sanguins de catécholamines, substances chimiques telle que l'adrénaline à l'origine du stress, pourrait influer sur les contractions utérines et favoriser l'allongement de l'accouchement.
C'est l'hypothèse d'étude posée par l'équipe du docteur Adams de l'hôpital universitaire d'Oslo, dans son étude portant sur 2206 patientes désirant accoucher par voie naturelle sur une période allant de 2008 à 2010 et publiée dans la très sérieuse revue du British Journal of Obstetrics and Gynecology.
 
Les résultats obtenus par le docteur Adams confirment bien cette hypothèse puisque les femmes ayant peur d'accoucher passaient 1 heure et 32 minutes (moyenne) de plus en travail que les femmes n'ayant pas peur d'accoucher.
Après ajustement statistique aux facteurs de confusions (comme le fait d'accoucher pour la première fois,  l'absence d'utilisation de la péridurale, ou la présence d'une préparation à l'accouchement), la différence existait toujours de manière significative avec 47 minutes (moyenne) de plus en travail chez les patientes ayant peur d'accoucher par rapport à celle n'ayant pas cette crainte.
Par ailleurs, l'étude retrouvait une augmentation simultanée significative des césarienne et accouchements par forceps chez les femmes ayant peur de l'accouchement.
 
Ainsi lutter contre les appréhensions de la future maman autour de la naissance pourraient diminuer l'apparition de complications comme les césariennes et les extractions par forceps...
Une nouvelle voie d'étude et un enjeu de santé publique.
La peur de l'accouchement allongerait la durée du travail
 
Avoir peur d'accoucher augmenterait la durée du travail de 47 minutes en moyenne.
C'est la conclusion d'une étude Norvégienne menée de 2008 à 2010 sur plus de 2206 femmes désirant accoucher par voie naturelle.
- Contraception : Les mesures du gouvernement facilitant l'accès à la contraception
- Une étude Danoise sur la consommation d'alcool pendant la grossesse
- L'échographie de convenance toujours déconseillée
- Faire un gros bébé: facteur de risque accru de cancer du sein
- Les femmes plus facilement distraites que les hommes pendant le sexe...
- Père âgé, un facteur de risque  de maladies génétiques pour l'enfant
- 40% de risques d'un second  cancer du sein chez les femmes en surpoids
- Bientôt une pilule contraceptive pour homme?
- Le dépistage trisomie 21 par une simple prise de sang
- La peur de l'accouchement allongerait la durée du travail
- Pilule: le recul inédit de son utilisation en france
- Pilule de 3ème Génération : La fin du remboursement
- Des oméga 3 contre la dépression postpartum
- Plus de naissances lors de la pleine lune : mythe ou réalité?
 
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 17 août 2012.
 
Références Bibliographiques:
M Lutz, LifeCodexx obtient avec succès la validation clinique de la méthode non invasive de détection de la trisomie 21, 27 avril 2012, Presse LifeCodexx.com
LifeCodexx, PrenaTest™ For non-invasive prenatal testing for fetal trisomy 21, 2012, LifeCodexx.
D. Chayet, La trisomie 21 dépistée par simple prise de sang, 2 aout 2012,Figaro.fr
Comment fonctionne ce nouveau test de dépistage de la trisomie 21 par prise de sang?
Les chercheurs du laboratoire allemand LifeCodexx AG ont réussi à isoler les cellules du fœtus dans le sang de la mère lors d'une simple prise de sang.
Ainsi, au lieu d'aller ponctionner directement du liquide amniotique (amniocentèse) pour faire l'analyse des chromosomes foetaux, geste invastif et potentiellement à risque de fausse-couches, le nouveau test du laboratoire LifeCodexx AG appelé "PrenaTest™" permet de détecter la présence d'un chromosome 21 supplémentaires ( trisomie 21) par une simple analyse de sang maternel.
Ce test peut être réalisé dès la dixième semaine de grossesse.
 

Quand aura t'on accès à ce dépistage (PrenaTest™)en France?
«Plusieurs études internationales ont montré la fiabilité, évaluée autour de 99 %, de cette méthode de dépistage non invasive», indique le Pr Ville (chef de service de la maternité de Necker à Paris) qui a mené un essai concluant dans son propre service. Malheureusement, l'adoption en France d'une telle méthode n'est pas pour tout de suite. Selon Emmanuelle Prada Bordenave, directrice générale de l'Agence de la biomédecine : «Ces premiers résultats, même s'ils sont très prometteurs, doivent être confirmés par des études cliniques menées à grande échelle sur notre territoire».
 
Avant d'être utilisé en France, PrenaTest™ devra :
- être validé par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
- être soumis à la Haute Autorité de santé (HAS) qui doit être saisie par le ministère de la Santé pour définir l'emploi de ce nouvel outil
- Avoir un avis favorable du Comité consultatif national d'éthique
 
Par ailleurs pour le moment, le Pr. Ville précise PrenaTest™ devra être plus spécialement reservé aux grossesses à risque élevé de trisomie 21.
 
En conclusion, un très long chemin reste à parcourir pour que cette découverte capitale soit accessible à toutes les femmes en France, à l'heure même ou ce test est validé et utilisé dans de grand pays Européen comme l'Allemagne ou la Suisse.
 
Cette lenteur préjuge d'un future tourisme médical dans ces pays, accentuant ainsi les inégalités dans le domaine de la santé public.
Le dépistage trisomie 21 par une simple prise de sang
 
La Suisse vient d'autoriser le dépistage de la trisomie 21 par une simple prise de sang chez la mère. Ce nouveau mode de dépistage de la trisomie 21, fiable à plus de 95 % selon le laboratoire fabricant le test, se révèle moins invasif que l'amniocentèse et sans risque pour le foetus.
 
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 18 août 2012.
 
Références Bibliographiques:
M Matzuk et al., Small-Molecule Inhibition of BRDT for Male Contraception, 17 aout 2012, Cell.
C'est la très fameuse revue médicale Cell qui nous rapporte cette découverte tant attendue. Alors que depuis des années, les chercheurs essayent désespérément de mettre au point une pilule contraceptive masculine, c'est par hasard que l'équipe de l'institut du cancer Dana-Farber à Boston aurait découvert la molécule JQ1 qui inhibe la production des spermatozoides. Cette molécule ne perturbant en rien la production des hormones masculines, responsables des caractéristiques viriles (pilosités, voix).
 
L'expérience:
D'après la première étude réalisée sur des souris mâles à raison d'une injection quotidienne de 50 à 100 mg/kg de la molécule JQ1 pendant 6 semaines, les chercheurs ont aboutit à un effet contraceptif total chez ces sujets tests.
 
«La substance produit une diminution rapide et reversible du nombre et de la mobilité des spermatozoides, avec des effets determinants sur la fertilité», indique James Bradnerde l'institut du cancer Dana-Farber.
 
Après l'arrêt du traitement, la fertilité redevient normale chez les sujets tests au bout de 3 à 6 mois, selon les doses reçues, sans aucun effet secondaire.
 
Une piste... à suivre...encore faudra-t-il ensuite faire accepter la prise d'une contraception aux hommes !!!
Bientôt une pilule contraceptive pour homme?
 
C'est par hasard qu'une équipe de chercheurs américains à mis le doigt sur un composé qui inhibe la production de spermatozoïdes sans pour autant gener la production de testostérone.
 
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 18 août 2012.
 
Références Bibliographiques:
N Druesde- Pecollo et al., Excess body weight and second primary cancer risk after breast cancer: a systematic review and meta-analysis of prospective studies, 5 aout 2012, Breast Cancer Research and treatment.
L'étude:
- Menée par 150 chercheurs du Réseau National Alimentation Cancer Recherche (NACRe) et une équipe de l'Imperial College de Londres.
- Coordonnées par L'Institut national du cancer (INCa)
- Avec le concours de l'Uren, l'Inra et l'Inserm
 
C'est à partir de 3 329 résumés identifiés et examinés et de 441 articles en texte intégral que les chercheurs ont finalement retenues 13 études prospectives pertinentes.
A partir de ces 13 études, les analystes ont pu démontrer le lien existant significativement entre obésité lors du diagnostic du premier cancer du sein et le risque de développer un deuxième cancer :
- Risque multiplié par 1,37 de développer un cancer de l'autre sein,
- Risque multiplié par 1,4 de développer un nouveau cancer du sein,
- Risque multiplié par 1,96 de développer un cancer  l'endomètre (muqueuse de l'utérus),
- Risque multiplié par 1,89 de déveloper un cancer du colon ou du rectum.
 
Ainsi Paule Latino-Martel, coordinatrice de ces recherches de préciser : «Très clairement, il faut appeler à une prise en charge en amont des problèmes de surpoids, pour favoriser une alimentation diversifiée, ou rééquilibrée, et une activité physique régulière. Mais nous intégrons aussi dans nos travaux, outre la prévention, les aspects cliniques de prise en charge et la recherche fondamentale.»
 
Les voies à suivre reposent donc sur Prévention, Prise en charge et Recherche.
40% de risque d'un second cancer du sein chez les femmes en surpoids
 
Une étude franco-britannique parue dans Breast Cancer Research and treatment nous rapporte qu'une femme en surpoids ou obèse lors du diagnostic d'un premier cancer du sein a 37 à 40% de risque d'en développer un second dans le même sein ou l'autre (hors récidive).
 
 
 
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 16 août 2012.
 
Références Bibliographiques:
 
S Lyonnet pour le Figaro, Un père âgé aurait plus de chances d'avoir un enfant autiste, 2012, le Figaro.
SJ Sanders et al.,De novo mutations revealed by whole-exome sequencing are strongly associated with autism, 2012, Nature.
BJ O’Roak et al., Sporadic autism exomes reveal a highly interconnected protein network of de novo mutations, 2012, Nature.
BM Neale et al., Patterns and rates of exonic de novo mutations in autism spectrum disorders. 2012, Nature.
Ce sont des études sur l'autisme qui ont permis à des chercheurs de mettre en évidence le lien entre les pères vieillissants et la probabilité d'engendrer un enfant souffrant d'une maladie génétique. Un risque qui augmente de manière linéaire avec l'âge.
Ainsi, au delà de l'autisme, d'autres maladies peuvent atteindre les enfants comme la neurofibromatose, l'achondroplasie (une forme de nanisme) ou la schizophrénie.
 

Un phénomène du à la spermatogenèse
Des études ont été effectuées sous l'égide de l'Institut national de la santé américain et publiées en avril dernier dans la très fameuse revue Nature. Elles ont démontré que :
- les pères de garçons autistes sont six fois plus souvent dans leur 40ème année que dans leur 20eme
- les pères de filles autistes sont dix-sept fois plus souvent dans leur 40ème année que dans leur 20eme
 
A l'origine de cet autisme, les chercheurs ont trouvé :
- des mutations génétiques qui apparaissent lors de la conception (mais dont les parents ne sont pas porteurs!)
- et fréquemment des mutations génétiques  présentent dans les spermatozoïdes du père.
Le père transmet quatre fois plus souvent que la mère ces mutations spontanées à ses enfants, risque qui augmente avec son âge.
 
Si l'homme induit si facilement ces mutations, c'est à cause des spermatogonies (cellules souches reproductrices masculines) qui permettent de produire plus de 39 millions de spermatozoïdes par éjaculation ! Après de nombreuses divisions cellulaires, ces spermatogonies accumulent un certain nombre de mutations. Or les spermatogonies des hommes âgés ayant connu plus de divisions au fur et à mesure du vieillissement, accumulent un nombre toujours plus grand de mutations possiblement responsable de maladies génétique pour leurs futurs enfants.
Père âgé, un facteur de risque accru de maladies génétiques pour l'enfant
 
Comme pour l'âge de la mère, des scientifiques ont découvert que l'âge tardif du père augmente le risque de transmettre des maladies génétiques à ses enfants.
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 23 juillet 2012.
 
Références Bibliographiques:
- R. Guilherme, Lumière sur... L'échographie 3D/4D commerciale : Un scandale sanitaire, janvier 2012, www.mon-gyneco.com.
- J. Lansac, Les échographies fœtales commerciales : un scandale sanitaire ?, déc. 2011,  Communiqué de Presse du Collège National des Gynécologue Obstétricien Français.
-  Haute Autorité de Santé, Echographies foetales à visée médicale et non médicale : Définitions et Comptabilité, 26 avril 2012, Haute autorité de santé.
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 23 juillet 2012.
 
Références Bibliographiques:
- H-L Falgreen Eriksen et al., The effects of low to moderate prenatal alcohol exposure in early pregnancy on IQ in 5-year-old children, 2012, British journal of Obstetrics and Gynecology.
- M Underbjerg et al., The effects of low to moderate alcohol consumption and binge drinking in early pregnancy on selective and sustained attention in 5-year-old children, 2012, British journal of Obstetrics and Gynecology.
- U Kesmodel et al., The effect of alcohol binge drinking in early pregnancy on general intelligence in children, 2012, British journal of Obstetrics and Gynecology.
- U Kesmodel et al., The effect of different alcohol drinking patterns in early to mid pregnancy on the child's intelligence, attention, and executive function, 2012, British journal of Obstetrics and Gynecology.
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 23 juillet 2012.
 
Références Bibliographiques:
- Agence France Presse, L'accès à la contraception facilité, 13 juillet 2012, Le Figaro santé.
- Journal Officiel, Décret 2012-883, du 17 juillet 2012.`
- N. Bajos et al., Pourquoi le nombre d'IVG n'a-t-il pas baissé depuis 30 ans, Institut de Veille Sanitaire.
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 27 août 2012.
 
Références Bibliographiques:
P Pascoal, Predictors of Body Appearance Cognitive Distraction during Sexual Activity in Men and Women, August 2012, the journal of sexual Medicine.
Ces résultats d'étude, publiés en ligne par le Journal of Sexual Medicine, nous proviennent de la psychologue Patricia Pascoal de l'université de Lisbonne (Portugal).
 
A partir des 390 femmes et 279 hommes* interrogés, l'équipe de Patricia Pascoal a pu conclure de la réelle différence entre hommes et femmes concernant les pensées parasites pendant l'acte sexuel :
- Les femmes sont plus facilement distraites par ces pensées intrusives
- Les pensées parasites des femmes concernent leur apparence physique (surtout le ventre, les seins, les fesses)
- Les pensées parasites des hommes par rapport à leur physique sont portées sur leur ventre et leur sexe
- La qualité du rapport sexuel n'influe pas sur la survenue de ces pensées intrusives
 
*hétérosexuels (les lesbiennes acceptent mieux leur corps selon une étude de l'université de San-Diego), âgés de 20 à 69 ans (38 ans en moyenne)
Les femmes plus facilement distraites que les hommes pendant le sexe...
 
Et surtout distraites par ce que peut penser leur partenaire de leur physique. Fesses, seins, ventres, voilà les parties du corps qui peuvent préoccuper mesdames pendant l'acte sexuel au point d'en oublier leur plaisir.
Dans quelle mesure le risque d'avoir un cancer du sein est plus élevée en accouchant d'un gros bébé?
Radek Bukowski et son équipe (l'université du Texas-USA), a constaté que dans un groupe de 410 femmes, celles qui avaient donné naissance aux plus gros bébés (de plus de 3,750 kg) présentaient ensuite un risque 2,5 fois plus élevé de cancer du sein.
Ce lien statistique subsistant même après ajustement vis-à-vis d'autres facteurs de risque connus comme ceux cités ci-dessus.
 
Pourquoi donner naissance à un gros bébé est un facteur de risque accru de cancer du sein
Les femmes qui ont accouché des plus gros nourrissons étaient celles qui présentaient :
- les plus forts taux d'estriol
- les plus forts taux de protéine plasmatique placentaire de type A (PAPP-A)
- les plus faible taux d'alpha-fœtoprotéine (AFP).
Or la PAPP-A est associée à un risque de survenue et de progression du cancer du sein, comme les estrogènes dont fait partie l'estriol.
L'AFP quant à elle est une protéine à l'activité anti-estrogène.
Selon les chercheurs, les hormones laisseraient une empreinte en modifiant le nombre de cellules souches dans le sein, ce qui amènerait quelques années plus tard au développement d'une tumeur.
 
Vers une meilleure prévention
Cette étude initiée par Radek Bukowski et son équipe se veut optimiste. En effet, son but n'est pas d'angoisser les mamans ou futures mamans mais au contraire, de les prendre en charge plus tôt, grâce à un dépistage précoce. Ainsi, les mères de "gros bébés" et considérée comme à risque pourront agir plus tôt : arrêter de fumer, limiter sa consommation d'alcool, faire du sport, respecter une alimentation équilibrée...
Faire un gros bébé: facteur de risque accru de cancer du sein
 
Nous connaissions déjà des facteurs de risque, comme l'âge à la ménopause, l'âge lors de la première grossesse, l'origine ethnique, le diabète etc, qui augmente le risque de cancer du sein.
Aujourd'hui nous apprenons grâce à une publication de la revue PLoS ONE que mettre au monde un gros bébé fait aussi parti de ses facteurs de risques.
Rédacteur : docteur Romain GUILHERME
Mise à jour le 20 juillet 2012.
 
Références Bibliographiques:
- H-L Falgreen Eriksen et al., The effects of low to moderate prenatal alcohol exposure in early pregnancy on IQ in 5-year-old children, 2012, British journal of Obstetrics and Gynecology.
- M Underbjerg et al., The effects of low to moderate alcohol consumption and binge drinking in early pregnancy on selective and sustained attention in 5-year-old children, 2012, British journal of Obstetrics and Gynecology.
- U Kesmodel et al., The effect of alcohol binge drinking in early pregnancy on general intelligence in children, 2012, British journal of Obstetrics and Gynecology.
- U Kesmodel et al., The effect of different alcohol drinking patterns in early to mid pregnancy on the child's intelligence, attention, and executive function, 2012, British journal of Obstetrics and Gynecology.
 
Qu'est-ce qu'une échographie de convenance?
Une échographie de convenance est une échographie pratiquée par un professionnel non médecin à la demande des parents pour que ces derniers puissent conserver des photos ou un dvd souvenir de leur enfant dans les premières mois de sa vie
 
Pourquoi les échographies de convenance sont jugées dangereuses?
L’effet thermique des ultrasons est démontré et il est très propable qu’une exposition prolongée entraîne une augmentation de température dommageable pour l’enfant à naître. Alors au nom du principe de précaution il est fortement déconseillé de pratiquer ce type d'échographie.
 
Des mesures sont-elles prises pour interdire ce type d'échographie?
Beaucoup d'instance sanitaire ont d'ores et déjà pris position à propos de l'échographie de convenance :
- l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) la déconseille depuis 2005
- Le Collège des gynécologues et obstétriciens français dénonce une exposition inutile sinon risquée des fœtus aux ultrasons depuis décembre dernier
- La HAS (Haute Autorité de Santé) qui a rendu public fin juin son rapport après avoir été saisie par le gouvernement. Elle précise que l’échographe est un dispositif médical qui doit, à ce titre, n’être utilisé qu’à des fins médicales et par des professionnels de santé.
 
En revanche, toutes ces recommandations ne mèneront pas tout de suite à l’interdiction. En effet, même si depuis de nombreuses années, les Autorités sanitaires du Royaume-Uni, du Canada et des Etats-Unis, déconseillent, elles aussi, ces échographies non indispensables elles n’en sont pour autant toujours pas interdites.
 
En quoi consiste cette étude?
Des chercheurs ont recruté 1628 femmes enceintes âgées de trente ans et ont effectué un bilan des enfants lorsqu'ils ont eu 5 ans. Ce bilan consistait en différents tests : attention, planification, organisation, self-control, etc.
Et les résultats sont étonnants puisque seuls les enfants de mères qui consommaient au moins 9 verres par semaines présentaient une attention diminuée.
Que faut-il en conclure?
Attention!!!!  La vraie question est surtout : que ne faut-il surtout pas conclure?
Il ne faut pas conclure qu'une consommation modérée d'alcool est bénigne pour votre foetus! Sachez que l'alcoolisation fœtale, pendant la grossesse de la mère, est aujourd'hui en France la première cause génétique de handicap chez l'enfant.
Et Il ne faut surtout pas en conclure qu'une soirée arrosé le samedi soir de temps en temps pendant votre grossesse n'aura aucun impact sur la santé de votre foetus! Une consommation importante pendant la grossesse (surtout les 3 premiers mois) peut produire des malformations irréversibles chez votre bébé.
Alors quoi que vous lisiez, souvenez vous que l'alcool est extremement toxique et que sa consommation pendant la grossesse peut engendrer des dégâts irréversibles pour votre fœtus
Les échographies de convenance : la suite
Nous vous alertions, en janvier dernier des doutes grandissants des professionnels de santé envers les échographies de convenance (ou échographie 3D, souvenir, plaisir....). Quelques mois plus tard, Il semblerait que les autorités compétentes aient aussi en ligne de mire ces pratiques potentiellement dangereuses pour la santé du fœtus.
Une étude Danoise sur la consommation d'alcool pendant la grossesse
 
Ce sont des résultats bien surprenants qui nous parviennent du Danemark... Sujet traité : la consommation d'alcool pendant la grossesse.
 
L'accès à la pilule du lendemain élargit aux universités :
Actuellement, les étudiantes des collèges et des lycées peuvent se voir administrer une contraception d'urgence gratuite. Cette mesure va être étendue aux universités a déclaré la ministre de la Santé Marisol Touraine.
Les conditions de renouvellement de pilule
Dorénavant, la simple présentation d'une ordonnance de moins d'un an suffira aux femmes dériseuses de recevoir «une contraception dans une pharmacie sans qu'il soit nécessaire de retourner voir un médecin», a aussi déclaré Mme Touraine.
Le gouvernement veut faciliter l’accès à la pilule
 
Le gouvernement a annoncé la prochaine publication de deux décrets pour faciliter l'accès à la contraception orale: L'un concerne la pilule du lendemain l'autre les conditions de renouvellement de pilule
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